En consultant n’importe quel livre d’histoire des premiers siècles, on s’aperçoit que Jésus-Christ a vécu une vie exemplaire, alors même qu’il a été rejeté et torturé par ses contemporains.
Jésus a été traîné en justice, des centaines de personnes ont réclamé sa mort. Pourtant son message au monde était un message d’amour et de joie, et rien n’a pu lui être reproché. Finalement, le juge chercha en vain un motif d’accusation, et finit par déclarer : « Je ne trouve pas de raison de le condamner » Comment expliquer de telles réactions d’animosité injustifiée ? N’est-ce pas parce que les contemporains de Jésus sentaient qu’il se passait quelque chose d’important ? S’il avait été insignifiant, le meilleur moyen de ne pas lui faire de « Publicité » n’était-il pas de l’ignorer et de laisser son mouvement s’éteindre de lui-même comme tant d’autres ? Au contraire, on s’acharne contre lui, tout le monde parle de ce Jésus qui convertit des foules et accomplit des miracles. Beaucoup de gens ne croient pas à la divinité de Jésus-Christ mais pensent qu’il a été un bienfaiteur de l’humanité, un « homme de bien ». Est-ce possible ? Raisonnons logiquement : Jésus-Christ a déclaré être le Fils de Dieu, être Dieu lui-même !
Nous avons quatre options : 1 — Il mentait ; 2 — C’était un déséquilibré attiré par la gloire ou par un certain idéal ; 3 — Jésus-Christ lui-même a existé, mais son histoire a été transformée en légende ; 4 — Il disait la vérité.
Jésus était-il menteur ? Même ceux qui ne croient pas à sa divinité sont convaincus qu’il était philosophe, moraliste, honnête homme. Il n’a jamais été accusé de mensonges même par ses ennemis. Tout son enseignement prêche l’honnêteté, rejette le mensonge ; comment pouvait-il fonder une telle doctrine sur un énorme mensonge initial ?
Était-il fou ? Honnête, mais un peu paranoïaque ? Aurait-il inventé tout pour se mettre en valeur ? Cela paraît bien difficile à croire, quand on pense au calme, à la sérénité de Jésus au moment même de sa mort, quand on considère aussi qu’il était suivi par des centaines de disciples qui ne présentaient eux non plus, aucun signe de déséquilibre mental. On peut difficilement avoir plus les pieds sur terre que Luc (médecin et historien), Matthieu (inspecteur d’impôts) ou Philippe, pragmatique par excellence.
Est-ce donc une légende qui s’est construite autour de son personnage ? Comment une telle légende se serait-elle répandue avec toute sa précision (tous les évangélistes révèlent les mêmes faits fondamentaux) en si peu de temps ? Comment expliquer, puisque la plupart des livres (évangiles et épîtres) du Nouveau Testament ont été écrits par des contemporains de Jésus-Christ, que ceux-ci n’aient pas été contredits par les non-croyants ?
Ses actes et sa résurrection
Les miracles qui ont marqué sa vie, et le plus grand de tous, sa résurrection, témoignent de sa nature divine. Il est clair dans la Bible que les miracles ont été accomplis pour l’avancement du règne de Dieu, pour aider les gens à comprendre (les miracles étaient toujours accompagnés d’un enseignement), mais jamais par recherche de gloire personnelle. Comment pouvons-nous croire aux miracles, avec notre pensée logique du XXIe siècle ?
Nous pouvons suivre le même raisonnement que précédemment et essayer d’« expliquer » les miracles :
- les témoins se sont-ils trompés ? Ils étaient parfois des milliers, autant amis qu’ennemis.
- les miracles sont-ils explicables naturellement ? On n’explique pas la résurrection de Lazare ou la guérison d’un aveugle par des lois naturelles.
- les disciples nous ont-ils menti ? Comment de tels hommes auraient-ils pu donner leur vie pour une doctrine qu’ils auraient su basée sur une supercherie ? Et encore une fois, leurs contemporains les auraient démentis. Les disciples ont été accusés de beaucoup de choses, mais jamais de mentir, ni de tromper les gens.
On peut enfin mettre en évidence sa résurrection, fondement de la foi chrétienne :
- disparition du corps le troisième jour, constatée par les dirigeants juifs eux-mêmes ;
- apparition de Jésus après sa résurrection devant les disciples et plus de 500 personnes ;
- enthousiasme des disciples qui seront pleins de courage pour annoncer l’évangile jusqu’à la fin de leurs jours, alors qu’ils avaient été désespérés par sa mort.
Il y aurait beaucoup plus à dire sur les preuves de la résurrection de Jésus-Christ. Il vaut la peine d’approfondir le sujet, car la certitude de la résurrection est l’élément objectif fondamental sur lequel repose notre foi : « et si le Christ n’est pas revenu à la vie, nous n’avons rien à prêcher et vous n’avez rien à croire» (1 Corinthiens 15: 14).
La Bible nous parle de Jésus
La Bible nous déclare que Jésus-Christ est fils de Dieu, qu’il est Dieu lui-même :
- « Personne n’a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, l’a fait connaître »
- « Thomas lui (à Jésus) répondit : ‘Mon Seigneur et mon Dieu’ ».
- « …et le Christ, en tant qu’être humain, est de leur race, lui qui est au-dessus de tout, Dieu loué pour toujours, Amen. »
- « Mais au sujet du Fils, Dieu a déclaré : ‘Ton trône, Ô Dieu, est établi pour toujours. C’est avec justice que tu gouvernes ton royaume’ ».
- « Nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissions le Dieu véritable. Nous demeurons unis au Dieu véritable par son Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable, c’est lui la vie éternelle ».